Église Sainte-Maria-Goretti
Abrégé historique de la paroisse Sainte-Maria-Goretti et de la desserte Our Lady of Fatima (église catholique anglophone de Beloeil)
8 août 1952
Décret de Mgr Arthur Douville autorisant la fondation de la Paroisse.
11 octobre 1952
Premier baptême – Joseph, Gaston, Alain, Yves – fils de Jean Paul Vinet et de Jeannette Girard.
4 décembre 1952
Première sépulture – Réal Beauchemin, 19 ans, inhumé dans le cimetière de Saint-Matthieu.
29 mai et 8 août 1953
Achat de terrains de Gérard et Alphonse Robitaille pour la construction d’une église.
12 juin 1954
Premier mariage – Jacques Auger Lamer et Pierrette Lavallée
23 juin 1955
Construction de l’église, de la sacristie et du presbytère et frais connexes pour un total de 184 450$ et financement par Crédit Anglo-Français Limitée pour un montant de 135 000$ – architecte Maurice Robillard.
1er août 1955
Rétrocession de terrains et nouvelle vente par messieurs Robitaille des terrains actuels.
10 juin 1956
Bénédiction de l’église par Mgr Arthur Douville.
En 1962 et 1963
Modifications au sous-sol de l’église pour fournir des locaux pour la Caisse Populaire, une salle paroissiale et un lieu de culte en langue anglaise (desserte Our Lady of Fatima).
16 mars 1977
Célébration du 25e anniversaire de fondation de la Paroisse.
1982 et 1983
Diverses souscriptions volontaires pour un total de 100 000$ pour l’achat d’un orgue.
29 septembre 1985
Bénédiction et inauguration d’un orgue de la maison Guilbeault-Thérien.
1er novembre 2001
Décret de fondation de la paroisse Trinité-sur-Richelieu.
La suite des événements de la vie pastorale se trouve sous la rubrique Paroisse Trinité-sur-Richelieu.
Curés desservants de la paroisse Sainte-Maria-Goretti
Aimé Matthieu, abbé et curé fondateur de 1952 à 1959
Octave Plante, abbé de 1959 à 1965
Auguste Lincourt, abbé de 1965 à 1966
Jean Gilles Rodier, vicaire économe de 1965 à 1966
Denis Lavoie, abbé de 1966 à 1974
Charles-Omer Chevalier, abbé de 1974 à 1986
Réjean Racine, chanoine de 1986 à 1996
André Nolin, chanoine depuis le 1er juillet 1996
Qui est Sainte Maria Goretti ?
Sainte Maria Goretti
(Sainte Maria Goretti est fêtée le 6 juillet)
Maria Goretti, dite Marietta est née le 16 octobre 1890 à Corinaldo, en Italie. Elle était la troisième d’une famille de 7 enfants. En 1899, le petit lopin de terre que sa famille cultive ne suffisant plus à les nourrir, les Goretti déménagent. La famille vécut dans une extrême pauvreté dans un lieu marécageux appelé les Marais Pontins et s’installe dans un logement qu’elle partage avec un certain Signor Serenelli qui avait un fils nommé Alessandro.
Âgée de dix ans, Maria perd son père Luigi Goretti emporté par la malaria, elle assuma toutes les responsabilités familiales. Sérieuse et très pieuse, c’est elle qui s’occupe de ses frères et sœurs, de la cuisine, du ménage… Sa mère et son frère Angelo (neuf ans) travaillent toute la journée dans les marais pour rembourser leurs dettes et pour subsister.
A l’âge de onze ans, Maria Goretti fait plus que son âge, d’où son surnom de « petite femme ». Son voisin Alessandro Serenelli, vingt ans, profitant du fait qu’elle est souvent seule, se met à la poursuivre de ses assiduités.
Cependant, l’après-midi du 5 juillet 1902, seule avec sa petite sœur Teresa qui fait la sieste; le reste de la famille étant non loin de là, occupé à broyer le grain, Alessandro arrive et entraîne de force la jeune fille à l’intérieur. Cette dernière se débat. Vexé et fou de rage, de ne pas parvenir à vaincre la résistance de Maria, il l’attaque avec un poinçon de vingt-sept centimètres de long à quatorze reprises.
L’enfant est transportée à l’hôpital et après 20 heures de cruelles souffrances, elle meurt le lendemain, après avoir reçu la Communion pour la dernière fois. Avant de mourir elle pardonne à son agresseur: « Que Dieu lui pardonne, car moi, je lui ai déjà pardonné ».
Alessandro Serenelli, condamné à une peine de trente ans de prison pour son crime, réalisa le mal qu’il avait fait et il se repentit. Il fut libéré après vingt-sept années de détention. Dans la nuit de Noël 1934, il alla jusqu’à Corinaldo, pour voir la mère de Maria, Assunta Goretti, et la supplia de lui pardonner. Elle accepta en disant: « Dieu vous a pardonné, ma Marietta vous a pardonné, moi aussi je vous pardonne » et tous deux assistèrent à la messe ensemble le lendemain, sous le regard étonné des paroissiens.
Elle fut canonisée, le 24 juin 1950, par le même Pape Pie XII en présence de plus de 500,000 fidèles qui la déclara sainte martyre de l’Aussi, ce fut la première canonisation à être célébrée à l’extérieure de la basilique, sur la place Saint-Pierre de Rome.
Assunta Goretti, la mère de Marietta, fut présente avec ses enfants à la cérémonie : ce fut la première fois qu’une mère assistait à la canonisation de son enfant.
Sa dépouille repose dans la crypte du Sanctuaire Notre-Dame-des-Grâces de Nettuno, au sud de Rome. Dans la châsse, se trouve une statue en cire, œuvre du sculpteur Volterrano Volterrani, contenant les principales parties de son ossature: le crâne, la colonne vertébrale, les membres supérieurs et inférieurs, à l’exception d’un petit os du bras droit, qui fut donné à sa mère pour l’emporter à Corinaldo, son village natal.
En mai 2012, c’est la première fois dans l’histoire que la dépouille mortelle de Sainte Maria Goretti quitte l’Italie pour un pèlerinage dans un pays étranger. C’est donc le Canada qui jouit pour la première fois de ce grand privilège.
Reconstruction
INFORMATIONS SUR LE PROJET DE RECONSTRUCTION STE-MARIA-GORETTI
Historique
– Dans la nuit du 25 au 26 juin 2009, incendie de l’église Sainte-Maria-Goretti
– Transfert du centre administratif à l’église Sacré-Coeur et location de salles pour la catéchèse sur la rue Duvernay
– Aménagement et achat du matériel pour poursuivre la gestion régulière de la Paroisse Trinité-sur-Richelieu
– Démolition du site de l’église
– Formation d’un comité de consultation ayant comme mandat de :
Éclairer la Fabrique dans ses décisions concernant l’avenir du site de l’ancienne église Sainte-Maria-Goretti par :
– une consultation auprès des paroissiens (200 paroissiens ont participé à cette consultation)
– la visite de centres de pastorale et communautaires.
Cerner les besoins des paroissiens de TSR et des organismes du milieu
– Formation d’un comité de reconstruction SMG composé de membres de l’Assemblée de fabrique, de paroissiens et du prêtre-modérateur de la paroisse
– Vérification des clauses concernant le contrat d’achat du terrain fait en 1957
– Consultations et approbations de Mgr François Lapierre, évêque de St-Hyacinthe
– Plusieurs rencontres pour sélectionner un architecte
Choix de l’architecte : M. Hubert Chamberland
– Rencontres périodiques du comité de reconstruction SMG et de l’architecte
– Dévoilement du projet
Questions et réponses
1- Quelles sont les principales raisons qui motivent la reconstruction?
Nous voulons répondre aux besoins pastoraux, administratifs et communautaires de la paroisse. La pastorale a besoin de salles pour réaliser les activités pastorales (ex. le parcours catéchétique) et nous voulons redonner à la communauté ce qui lui appartient par la construction d’une petite église et de salles qui pourront être louées à des organismes communautaires.
2- Quelles sont les informations concernant les assurances?
Nous avons reçu le montant maximal couvert par la police d’assurance, soit trois millions de dollars.
3- Quel est le coût prévu pour l’ensemble du projet?
Le coût du projet est fixé au montant reçu des assurances.
4- À quel moment prévoit-on l’occupation des lieux?
Une partie du projet pourrait être habitable à l’automne 2012 et le reste du bâtiment à l’été 2013. Cet échéancier sera réalisable à la condition qu’il n’y ait pas de situations qui retardent la construction.
5- Pourquoi attendre avant d’informer les paroissiens sur le devenir du projet?
Dès qu’une information pertinente était disponible, les paroissiens en ont été informés. Les moyens utilisés étaient le feuillet paroissial, le site WEB de la paroisse et le point a été fait en décembre dernier lors de l’Assemblée des Paroissiens. À noter, depuis novembre 2010, le dossier ne progressait pas. Nous étions en attente d’un avis juridique qui a demandé temps et recherche. Cet avis nous l’avons reçu à la fin du mois d’avril. De celui-ci, découlait l’approbation de l’évêque. Cette dernière a été reçue le 1er juin 2011. Il est important de savoir que toutes les étapes que nous franchissons doivent recevoir l’approbation de l’évêque.
6- Est-ce qu’il y aura une rencontre avec les paroissiens afin de présenter l’ensemble du projet?
Une soirée d’information aura lieu lorsque le plan architectural sera terminé. Vous pouvez voir à l’écran une ébauche du projet.
7- La Fabrique devra-t-elle emprunter pour la réalisation de ce projet?
Pour l’église, les locaux de la pastorale, les locaux administratifs et les salles communautaires, le coût de la construction ne doit pas dépasser le montant reçu des assurances. Donc, nous n’aurons pas à emprunter pour la partie concernant les besoins de la paroisse.
8- Nous avons entendu dire que la Ville de Beloeil a fait une demande à la Fabrique pour voir s’il est possible d’ajouter des locaux pour y localiser les organismes à but non lucratif?
Lors de consultation, les organismes communautaires ont demandé si nous aurions des locaux de type bureaux à leur louer. Dans le projet initial, seulement des salles à louer sont prévues. Le besoin étant d’avoir des bureaux, les membres du comité ont rencontré des représentants de la Ville pour connaître leur vision du projet de reconstruction. Ceux-ci ont manifesté un intérêt à l’élaboration d’un projet commun qui pourrait répondre à ce besoin. Actuellement, la Fabrique et la Ville regardent ensemble la faisabilité de ce projet. Pour la Fabrique, l’objectif est que si ce projet commun est faisable, il ne faut pas que la Fabrique supporte le fardeau de la dette que peut engendrer cette entente.
9- Quelles sont les prochaines étapes ou échéances?
a. Finaliser les plans avec l’architecte avant le début du mois de septembre
b. Faire l’exercice des coûts
c. Présenter le projet à l’évêque et recevoir son approbation
d. Par la suite, c’est le processus d’aller en soumission, etc.
Voici les membres du conseil de reconstruction
Assis: Richard Lippé et Claude Dolan
Debout: André Nolin, Richard Sylvain, Hubert Chamberland architecte, Pierre Dufresne, Ginette Brillon
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